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Un céramiste, ou potier, est un artisan d’art qui vit la plupart du temps de la création d’objets utilitaires, comme de la vaisselle (assiettes, bols, saladiers,) mais aussi d’objets décoratifs comme des vases.

Qu’est-ce que le métier de céramiste, et y a-t-il des débouchés ?

Il existe quelques postes de salariés, généralement offerts par des potiers déjà installés, qui ont besoin de main d’œuvre pour leur production personnelle, quand ils ont trop de commandes pour suivre la cadence. Mais ce n’est vraiment pas la majorité des cas.

La plupart du temps, les artisans céramistes-potiers tirent leur source de revenu de la vente directe au client. Ces ventes peuvent se faire sous plusieurs formes : sur des marchés de potiers, organisés par des associations de potiers, où l’on ne trouve que de la céramique, donc pour un public spécifique d’amateurs qui peuvent venir de très loin. Ce sont généralement les marchés les plus profitables, car le public est connaisseur, apprécie le côté « fait main » et sait reconnaître la valeur du travail manuel, qui amène nécessairement des prix plus élevés que pour la vaisselle produite en usine. Ce public achètera donc beaucoup plus facilement. Les marchés de potiers se développent de plus en plus, mais il reste encore beaucoup de travail pour étendre cette pratique.

C’est pourquoi certains potiers choisissent aussi de vendre leurs pièces dans des marchés moins spécialisés. Il existe beaucoup de marchés d’artisans d’art, où le public, à défaut d’être connaisseur en céramique, sera tout du moins préparé à la notion de produit unique, fait main, et donc nécessairement plus cher à l’achat. Pour s’assurer une régularité de points de ventes en marché, certains potiers se rendent aussi sur des marchés hebdomadaires classiques, surtout ceux qui se trouvent proches de chez eux.

Bien sûr il existe aussi les points de vente dans des boutiques artisanales et des galeries d’art. Les boutiques artisanales sont généralement des regroupements d’artisans qui, soit se partagent les temps de permanence en boutique pour la vente, soit font confiance à l’un d’eux, responsable de la vente, en échange d’un pourcentage sur le produit vendu. Les galeries d’art sont généralement gérées par des revendeurs. À savoir que la production adaptée aux galeries d’art sera davantage orientée vers l’objet unique que sur les objets utilitaires.

Certains potiers proposent aussi leur production aux restaurateurs, qui leur commandent d’importants services de vaisselle (assiettes personnalisées, pichets, tasses…). C’est une belle occasion pour les restaurateurs de rendre leur lieu unique, et un très bon moyen pour le céramiste de s’assurer un revenu, puisque sa production trouve preneur avant même d’être conçue !

La dernière pratique enfin, de plus en plus fréquente, consiste à vendre ses céramiques en ligne, en se faisant connaître sur les réseaux sociaux, et notamment sur Instagram. Certains céramistes sont parvenus à se faire une telle renommée sur la toile, qu’il leur suffit d’annoncer l’arrivée d’une nouvelle pièce, un vase par exemple, pour qu’il soit vendu dans les 10 minutes ! Ne lui reste plus alors qu’à envoyer la pièce à l’heureux acheteur. Il s’agit bien sûr d’un cas extrême, et la majorité des céramistes en exercice actuellement vivent de leur métier grâce à un mix de toutes ces méthodes de vente. Mais il est absolument recommandé aux nouveaux céramistes de s’atteler aux réseaux sociaux dès leurs débuts, car il s’agit d’un secteur qui se développe énormément.

Conclusion

Dans 95% des cas, le métier de céramiste artisan d’art, est un métier où l’on génère son revenu grâce à la vente directe au client. Il sera très rare de trouver un poste fixe de salarié. La conséquence directe est que le revenu n’est ni fixe, ni assuré, mais cela implique également de grands avantages : le céramiste ne dépend pas de l’offre du marché. C’est à lui de créer sa clientèle, et sa capacité de revenu ne dépendra que de lui. Il est libre de travailler à son rythme, quand il le souhaite.

Mais pour vivre de ce métier, il faut mettre toutes les chances de son côté : se former de façon professionnelle dans une école qui prépare aux nombreuses facettes du métier, comme l’école Créamik, pour obtenir l’efficacité et la capacité technique nécessaire à la créativité indispensable pour se démarquer et attirer son public.

L’efficacité, car un potier qui n’est pas rapide dans sa production ne réussira pas à être rentable, et ne pourra pas gagner sa vie.

La technique qui permet une grande créativité, car il faut faire preuve d’originalité et d’inventivité avec la terre pour attirer le public qui sera prêt à mettre le prix pour acquérir des objets fait main de valeur.

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